Préserver sa vue

Prévenir le vieillissement de l'œil


Nos yeux sont constitués de tissus fragiles, sensibles à la dégradation provoquée par les radicaux libres. Le stress oxydatif semble le grand responsable de la perte de l’acuité visuelle et des maladies oculaires. En effet, certains tissus y sont particulièrement exposés comme ceux de la rétine et de la région maculaire. Avec l'âge, nos yeux deviennent plus fragiles et certaines problématiques peuvent apparaître. Les deux plus fréquentes en France sont la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) et la cataracte. 

LA Cataracte

Cataracte
La cataracte est considérée comme étant la première cause de cécité. Elle est provoquée par l'opacité ou une lésion du cristallin. C'est une pathologie qui peut être opérée dans bien des cas pour permettre de retrouver une bonne vision. La lutéine et la zéaxanthine sont deux nutriments essentiels pour assurer la protection de la rétine et du cristallin. Ils protègent la macula (également appelé tache jaune), une zone de la rétine qui influence directement le niveau d'acuité visuelle.

La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA)

Cette maladie dégénérative de la rétine débute généralement après l'âge de 50 ans. Elle touche la région maculaire, c'est à dire la zone centrale de la rétine, entraînant une perte progressive de la vision centrale. Définie par l'Organisation Mondiale de la Santé comme une maladie chronique et évolutive, la DLMA est un problème de santé qui nécessite une prise en charge durant plusieurs années. Les premiers signes de la maladie sont habituellement discrets et peuvent être négligés car une baisse de la vision chez une personne qui prend de l'âge est souvent rattachée au vieillissement naturel. Pour s'assurer de traiter à temps une DMLA, voici quelques signes potentiellement évocateurs :
Diminution de la sensibilité aux contrastes
Diminution de la sensibilité aux contrastes
Diminution de l'acuité visuelle
Diminution de l'acuité visuelle
Déformation des lignes droites
Déformation des lignes droites
Apparition d'une tâche sombre centrale
Apparition d'une tâche sombre centrale

PROCESSUS DU STRESS OXYDATIF

Les lumières à haute énergie, principalement les parties bleues et ultraviolettes du spectre, sont celles qui provoquent le plus facilement la formation de radicaux libres. Les écrans tout particulièrement diffusent des pics de lumière bleue appelée lumière à Haute Energie Visible (ou HEV). Des recherches scientifiques ont conclu qu'une exposition prolongée au rayonnement de lumière HEV artificielle provoquait des lésions photochimiques de la rétine et du cristallin.
Spectre de la lumière bleue
Détail du spectre HEV
"Plusieurs études épidémiologiques ont démontré que cette lumière bleue était bien un facteur de risque de la DMLA"
rappelle le Pr Serge Picaud. L'implication de la lumière bleue dans le développement de la cataracte est également suspectée. La surexposition aux écrans (tablettes, télévisions, ordinateurs, smartphones) provoque deux types d’effets délétères sur la rétine :
1. des effets phototoxiques à court terme liés à une exposition aiguë
2. des effets à long terme liés à une exposition chronique qui augmentent le risque de survenue d’une DMLA
Au-delà de cette toxicité qui peut conduire à une baisse de la vision, il est aussi mis en évidence un risque de perturbation des rythmes biologiques et du sommeil en cas d’exposition, même faible, à la lumière bleue le soir ou la nuit. Les cellules de la rétine, très riches en acides gras polyinsaturés, sont très sensibles à l‘attaque des radicaux libres et la forte vascularisation de la rétine implique un apport important d’oxygène donc une augmentation du risque d’oxydation.
Quand les radicaux libres en grand nombre endommagent la rétine, il se forme localement des micro-cicatrices et de minuscules débris cellulaires s’accumulent dans la région maculaire. Il en découle une dégénérescence de cette zone et la vitamine A n’est plus transportée normalement. Ce qui empêche la régénération des photorécepteurs qui assurent l’acuité visuelle (cônes et bâtonnets). Elle altère progressivement la vision centrale, irréversible et inopérable, la vision latérale demeurant conservée.
Un nombre croissant d’études laisse penser que la survenue de cette dégénérescence pourrait être retardée et même prévenue par la prise de compléments alimentaires à base d‘antioxydants.

UNE PRÉVENTION SIMPLE : LUTÉINE & ZÉAXANTHINE

L’œil doit constamment lutter contre ces modifications qui altèrent son fonctionnement grâce à ses pigments jaunes, la lutéine et la zéaxanthine, capables d’absorber les radiations lumineuses nuisibles. Ces deux pigments jouent ainsi le rôle de filtres et sont capables, comme tous les caroténoïdes, de piéger les radicaux libres à l’intérieur de l’œil.
Coupe de l'œil
Malheureusement ce système devient de moins en moins efficace quand on avance en âge. Les recherches ont donc porté sur la prévention, en particulier d’un apport suffisant ou augmenté en caroténoïdes, et tout particulièrement en lutéine et zéaxanthine.
La macula en creux de la rétine
L’œil doit constamment lutter contre ces modifications qui altèrent son fonctionnement grâce à ses pigments jaunes, la lutéine et la zéaxanthine, capables d’absorber les radiations lumineuses nuisibles. Ces deux pigments jouent ainsi le rôle de filtres et sont capables, comme tous les caroténoïdes, de piéger les radicaux libres à l’intérieur de l’œil.
En 1994, une étude portant sur près d’un millier de patients a montré que ceux dont l’alimentation était la plus riche en caroténoïdes avaient 43% de risque de moins de souffrir de troubles oculaires d’autant plus que leur alimentation comprenait des légumes à feuilles très vertes (choux, épinards). Ainsi, il semblerait qu’on puisse prévenir l’apparition de pathologies de l’œil en incluant dans son alimentation suffisamment d’aliments riches en caroténoïdes.
Dans nos pays, la consommation moyenne est de 1 à 2 mg de lutéine par jour alors que les études ont confirmé que 6 à 10mg seraient préférables.
Ces pigments naturels sont notamment présents dans les jaunes d’œufs de poules heureuses et bien nourries élevées en plein air ; le chou, surtout frisé et de préférence cru ; les épinards ; les navets ; les salades ; les brocolis ; les courgettes ; les petits pois ; les carottes ; les tomates ; les mangues ; les nectarines et les pollens de saule Aristée (plus spécialement celui de saule fruitier).
Pollen de saule fruitier, riche en lutéine et zéaxanthine
Le pollen de saule fruitier Aristée peut parfaitement intégrer une stratégie globale alimentaire spéciale pour prévenir le vieillissement de l’œil et préserver sa vision. Si vous êtes un senior soucieux de préserver la santé de vos yeux le plus longtemps possible, soyez convaincu des bienfaits et dès le petit-déjeuner adoptez ce pollen qui contient à la fois lutéine et zéaxanthine, à raison d’une cuillerée à soupe par jour.
 
Pour une meilleure absorption intestinale de ces pigments liposolubles, il est recommandé d’associer la prise de pollen frais à des lipides. Saupoudrez le pollen sur une crème budwig par exemple, confectionné avec de l’huile de lin.
Du fait de sa grande richesse nutritionnelle, tant au niveau des micronutriments (vitamines et minéraux) qu'au niveau des macronutriments (protéines végétales...), le pollen de saule ou de saule fruitier est particulièrement approprié à l'alimentation actuelle pour pallier les subcarences nutritionnelles de notre alimentation moderne trop raffinée.
 
La supplémentation ne présente de véritable intérêt que si on l’effectue sur une longue période. Comptez 6 mois pour obtenir une amélioration sensible de la densité du pigment maculaire.
Salade de fruits, pollen frais et avocat pour contribuer à l'apport d'acides gras mono insaturés
Exemple de bol : pomme, kiwi, banane, mandarine, avocat et noisette pour contribuer à l’apport d’acides gras mono insaturés.
L’augmentation des bonnes graisses dans le régime alimentaire a de multiples bénéfices sur la santé. Un des avantages cruciaux c’est la capacité des matières grasses à faciliter l’absorption de nutriments essentiels comme les vitamines A, E, D et K et les caroténoïdes. Ces derniers ont été identifiés comme de puissants stimulants du cerveau, des protecteurs contre le vieillissement des yeux et des facultés cérébrales.
Pour mieux bénéficier de leurs bienfaits lors d’une cure de pollen, il est important d’accompagner la prise de pollen à une source de lipides. Dans une salade de fruits, vous pouvez ainsi ajouter de l’avocat composé de 14% en moyenne de lipides constitués très majoritairement (pour près de 80 %) par des acides gras insaturés aux bénéfices incontestés sur la santé cardiovasculaire.

LES ANTIOXYDANTS EN DEUXIÈME LIGNE

Vitamine C, E, Sélénium et autres Caroténoïdes assurent la défense de l’œil dont le bon état de santé diminue avec l’âge. Leur rôle étant la neutralisation des radicaux libres, surtout au cours des stades précoces de vieillissement.
Vitamine C, E, Sélénium et autres Caroténoïdes assurent la défense de l’œil dont le bon état de santé diminue avec l’âge. Leur rôle étant la neutralisation des radicaux libres, surtout au cours des stades précoces de vieillissement.
 
Avec un score ORAC de 25300 µmoles pour 100 g, les pollens de saule et saule fruitier constituent là aussi de véritables atouts pour la préservation de la vision grâce à leur activité antioxydante. Vous pouvez également optez pour le pollen de ciste Aristée, le plus riche en caroténoïdes, également riche en vitamine E et en sélénium. À alterner avec le pollen de saule fruitier à raison d’une barquette sur 3 ou 4.
Valeur antioxydantes des pollens frais

AUTRE CONSEIL

Le meilleur moyen de protéger ses yeux passe encore par la prévention. À la plage comme à la montagne, en été comme en hiver, porter des lunettes de soleil reste la meilleure option qui s’offre à vous pour protéger vos yeux des dangers des rayons UV.